L’espoir renaît pour Moubarak
Pris en charge avec 3 kilogrammes au départ, l’enfant de 2 ans recouvre progressivement la santé. Il pèse déjà 6 kilos.
En un mois de suivi médical, environ 3 kilos gagnés. Ceci est un indicatif clé de l’amélioration de l’état nutritionnel du petit Ahmadou Moubarak, victime de la malnutrition aiguë sévère.
Sa croissance est surtout un motif de joie pour sa mère Djouleya Yasmine qui n’en revient pas, lorsqu’elle se rappelle l’état initial de son fils. « Quand je l’avais amené à l’hôpital au départ, j’étais désespérée, convaincue que mon enfant était victime d’un mauvais sort. J’ai quand même essayé de l’amener à l’hôpital sous proposition d’une amie » indique la mère. Comme Ahmadou Moubarak, c’est environ 50 enfants malnutris suivis chaque semaine à l’hôpital régional annexe de Mokolo dans l’Extrême-Nord. Ces chiffres varient dans les autres formations sanitaires de la région.
Comme Ahmadou Moubarak, c’est environ 50 enfants malnutris suivis chaque semaine à l’hôpital régional annexe de Mokolo dans l’Extrême-Nord. Ces chiffres varient dans les autres formations sanitaires de la région.
L’UNICEF et le partenaire KfW interviennent à travers un projet mis en œuvre dans les régions affectées par les crises humanitaires. En plus du suivi de la croissance de ces enfants par des personnels de santé, les parents reçoivent des conseils pratiques sur les bonnes pratiques d’alimentation des nourrissons.
« Avant je ne savais pas que les aliments locaux pouvaient être aussi utiles. Depuis que les infirmiers nous ont demandé de nourrir nos enfants avec de la pomme, du soja, de l’arachide ou avec du cessâmes, nous les leur donnons et nos enfants sont bien portants. J’ai aussi décidé qu’à partir du prochain enfant, je donne exclusivement le lait maternel à mes enfants pendant les six premiers mois de naissance.» témoigne la mère de Moubarak.
« Avant je ne savais pas que les aliments locaux pouvaient être aussi utiles. Depuis que les infirmiers nous ont demandé de nourrir nos enfants avec de la pomme, du soja, de l’arachide ou avec du cessâmes, nous les leur donnons et nos enfants sont bien portants. J’ai aussi décidé qu’à partir du prochain enfant, je donne exclusivement le lait maternel a mes enfants pendant les six premiers mois de naissance. » témoigne la mère de Moubarak.
D’après les chiffres de l’enquête SMART-SENS, mars 2021, la situation s’améliore au niveau de la malnutrition aiguë sévère, soit 0,2%, contre 36,4% pour la malnutrition chronique. Nous semblons être sur la bonne voie mais beaucoup reste à faire dans cette région de l’Extrême-Nord qui fait face à une crise sécuritaire depuis 2014, sans oublier la pandémie du COVID-19, avec ses nombreuses conséquences sur les revenus familiaux.