La nouvelle Représentante de l’UNICEF au Cameroun chez les partenaires gouvernementaux.

Quelques jours après sa prise de fonction, Nadine Perrault, la nouvelle Représentante de l’UNICEF au Cameroun a entamé une série de rencontres de prise de contacts avec les ministères partenaires clés de l’UNICEF dans la promotion des droits de l’enfant.

Ces rencontres ont permis de passer en revue la collaboration entre l’UNICEF et ces départements ministériels et de réaffirmer l’engagement de l’UNICEF à soutenir le Gouvernement dans ses efforts de promotion et de protection des droits de l’enfant, en ce moment déterminant où le Cameroun et l’UNICEF entament la première année du cycle de coopération 2022–2026.

Rencontre avec Marie Therese Abena Ondoa, Ministre de la Promotion de la femme et de la famille.

Cette rencontre de prise de contact a permis aux deux parties de passer en revue leur collaboration pour une meilleure protection des filles et des femmes contre les violences basées sur le genre et les pratiques socio-culturelles néfastes notamment les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines.

Audience chez le Ministre de l’Education de Base, Laurent Serge ETOUNDI NGOA

Cette prise de contact a permis à la Representante de l’UNICEF de réaffirmer l’engagement de l’UNICEF à soutenir les efforts du Cameroun dans la mise en œuvre du Plan sectoriel de l’éducation, notamment l’accès équitable aux possibilités d’apprentissage ; la consolidation des apprentissages et des compétences pour tous ; le renforcement de l’enseignement et de la protection des enfants dans les situations d’urgence et les contextes de transition.

« L’éducation occupe une part importante dans le nouveau programme de coopération UNICEF-Gouvernement du Cameroun. 15% des ressources mobilisées dans le cadre du programme seront destinées à financer des interventions du secteur » a souligné la Représentante de l’UNICEF.

Rencontre avec Pauline Irène Nguene, Ministre des Affaires sociales

La protection de l’enfance occupe une place prépondérante dans le programme de coopération Gouvernement du Cameroun-UNICEF 2022–2026.

Le programme va s’investir notamment à garantir à chaque enfant et adolescent à risque ou affecté par la violence, l’exploitation et abus, en particulier dans les zones les plus vulnérables, la protection la plus adéquate.

Une école est bien plus qu’un bâtiment. C’est un lieu d’apprentissage, de sécurité et de jeu au cœur des communautés.

C’est ce qui est ressorti de la rencontre entre Nalova Lyonga Pauline Egbe, la ministre de l’Enseignement secondaire et Nadine Perrault, la nouvelle représentante de l’UNICEF au Cameroun.

Dans le cadre de l’initiative Clean School Initiative, l’UNICEF soutient le ministère de l’Enseignement secondaire pour faire des écoles un environnement d’apprentissage sûr, favorable et protecteur pour les adolescents.

Rencontre avec Manaouda Malachie, Ministre de la Santé.

Entre autres sujets discutés, le renforcement du système de santé maternelle, néonatale et infantile ; la promotion de la santé infantile et communautaire ; les progrès accomplis dans la cadre de la Prévention de la Transmission Mère-Enfant du VIH ; la lutte contre le Covid-19 ; l’appui de l’UNICEF pour la Couverture santé universelle en faveur des couches les plus vulnérables au niveau des communes.

Chez Laurent Esso ministre de la Justice Garde des Sceaux, Laurent Esso.

La rencontre a permis de passer en revue les aspects de la collaboration entre l’UNICEF et le ministère de la Justice, entre autres :

• L’adoption du Code de protection de l’enfant ;
• La situation des enfants en conflit avec la loi et les alternatives à la détention des enfants et adolescents ;
• Les centres de rééducation et réinsertion des mineurs en conflit avec la loi ;
• L’enregistrement à l’état civil des enfants déclarés hors délais légaux ;
• La lutte contre les mariages d’enfants.

Nadine Perrault a réaffirmé la volonté de l’UNICEF de fournir l’appui nécessaire pour l’amélioration de la justice pour les enfants au Cameroun.

Le ministère des Finances, un ministère clé pour l’avancement de la cause des enfants.

La visite de courtoisie à Louis-Paul Motaze, le ministre de Finances a été l’occasion de faire le plaidoyer pour une budgétisation plus adaptée aux besoins des enfants, qui garantisse des ressources suffisantes pour soutenir les investissements dans le secteur social et qui promeuve la protection sociale, notamment pour les couches les plus vulnérables.

Le FEICOM et l’UNICEF main dans la main pour la réalisation des droits de l’enfant.

La rencontre entre une équipe de l’UNICEF conduite par Nadine Perrault et celle du Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale (FEICOM), conduite par Philippe Camille AKOA, a permis de jeter les jalons d’un partenariat visant à accélérer la réalisation des droits de l’enfant au niveau des communes.

Les deux institutions partagent des priorités de développement communes en ce qui concernent par le secteur de l’Education.

Les échanges ont notamment porté sur l’état d’avancement du projet ED-TECH Feicom — UNICEF, une fusion des initiatives « Mon école de rêve » et « Connect my School ».

Ce partenariat innovant va permettre de moderniser progressivement les écoles en favorisant l’appropriation par les enfants, des NTIC dès le préscolaire, la stabilisation et la professionnalisation du personnel d’encadrement.

Donner aux jeunes les outils dont ils ont besoin pour vivre mieux et les faire participer aux initiatives d’amélioration de leur communauté, c’est investir dans la force de leur société.

C’est ce qui est ressorti de la rencontre de prise de contact entre Mounouna Foutsou, le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) et Nadine Perrault, la Représentante de l’UNICEF au Cameroun.

L’UNICEF et le MINJEC collaborent autour d’initiatives notamment le U-Report ; la prévention du VIH auprès des jeunes et adolescents ; la participation des jeunes à la gouvernance locale à travers la mise en place de Conseils Municipaux des Jeunes ; Jeunes 3+1 pour un paquet de services intégrés aux adolescents, en particulier les filles…

Ces plateformes permettent aux adolescents et aux jeunes d’avoir davantage d’occasions de participer de manière constructive à la vie de leur communauté et aux processus politiques qui les concernent, de s’engager activement, de faire entendre leur voix et d’exprimer leurs opinions.